Nous étions assises sur le perron, nos regards ne quittaient plus cet inconnu s'avançant vers nous dont les formes se dessinaient de mieux en mieux au fur et à mesure de son avancée. Rilou se relevait péniblement pour saluer le nouvel arrivant. Il me paraissait également plus correct de faire de même.
Il me semblait toutefois avec déjà vu cette personne, bien que les traits ne me permettaient pas de le situer immédiatement.
" Bonjour mesdemoiselles, je suis Guillemaure, qui revient au château a la demande d'Alex. Il y a déjà beaucoup de monde d'arriver ? Vous avez vu Johanne ?
Je me présente, je suis Guillemaure druide, avant j'étais archer. Je parcoure le pays à la recherche des ingrédients pour mes métiers. je suis forgeron, armurier et mineur. Je crois qu'on ne se connait pas bien. Si vous avez des questions, je suis à votre disposition. " Ah! Mais bien sûr, il s'agit de Guillemaure. Visiblement, lui ne nous a pas reconnu. Le vieille (
) et moi nous pressions alors pour nous présenter à notre tour. Plongés dans de nouvelles discussions rien n'aurait pu nous perturber si ce n'est ce vacarme assourdissant résonnant à travers le château.
Ne nous avais-tu pas dit que tu étais seule Ismise ? Me lança un de mes deux compagnons
"Effectivement, je le pensais. Il doit s'agir d'un voleur qui a eu écho du renouveau du château! Les biens valent cher et les gardes n'ont pas encore repris tous leur postes respectifs. Nous allons devoir nous en charger nous même mes amis!Deux signes de tête d'approbation me réconfortaient dans mes propos, nous serions trois pour arrêter le malfaiteur. Mais avant même que nous nous concertions pour un quelconque plan pour stopper ce voleur je sentais monter la fougue à travers tout mon être. Mes deux amis assistaient impuissant à la scène qui allait alors se produire, tout comme moi d'ailleurs. Mes quelques années de barbaresse ne m'ont pas encore suffi à me faire maitriser complètement mes compétences de combat.
Devenue incapable de me contrôler, mon regard ne pouvait laisser qu'apercevoir en moi la rage qui s'y était installée siégeant sur un corps gonflé de toute part par des muscles parfaitement entretenus (!), me rappelant à chaque fois de l'étroitesse que m'offrait mon armure dans ces moments là.
Je n'étais plus maitre de mon corps, et ce voleur allait en faire les frais.
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